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PIP, prothèses implants poison : révélations inédites de l'auteur, victime des prothèses mammaires n Martine Favret Editions EpidaureMartine Favret
Augmenter le volume de la poitrine et la rendre plus attractive : c’est le rêve de nombreuses femmes, qui par nature ou pour des raisons liées à la grossesse ont des seins petits et vidés. Comment y parvenir, sans avoir de mauvaises surprises ?
De nombreuses femmes qui choisissent le chirurgien pour opérer leurs seins racontent avoir essayé de nombreux remèdes dits naturels qui, sur le web, sont proposés comme des solutions définitives et qui sont souvent inefficaces, voire frauduleux. En fait, les responsables de la croissance mammaire sont les oestrogènes, les hormones féminines. Les suppléments trouvés en pharmacie ou en phytothérapie qui revendiquent des résultats similaires à ceux produits par les œstrogènes sont en effet faux, et l’augmentation des seins liée à la prise de la pilule contraceptive ou de thérapies similaires est toujours temporaire.
La seule solution pour avoir les seins que vous souhaitez est de choisir la chirurgie esthétique
Avant toute chose, adressez-vous à un chirurgien esthétique spécialiste de la chirurgie esthétique : iriez-vous un jour acheter une voiture neuve à un vendeur de vélos ? Choisissez ensuite le professionnel qui vous inspire le plus confiance, en vous basant sur son curriculum vitae et sur les références que l’on trouve aujourd’hui facilement entre amis et sur le web. Et, d’abord, essayez de mieux comprendre ce que signifie avoir des implants mammaires : leur forme (anatomique, c’est-à-ne dire en « goutte », ou ronde) et leur volume doivent être soigneusement convenus dans le respect de principes tels que l’harmonie et la proportion : il faut éviter les énormes les prothèses, disproportionnées par rapport à la corpulence du patient ; mieux les anatomiques, plus « naturelles », que les rondes, plus « artificielles ».
Là aussi, on parle souvent du choix de la prothèse mais on rappelle que, dans le plein respect des besoins et des attentes des patients, c’est ensuite le médecin qui propose la voie thérapeutique la plus juste.
Le chirurgien évaluera la technique la plus adaptée au cas par cas, tant en ce qui concerne les incisions cutanées, qui si elles sont bien placées seront invisibles, choisies entre l’aréole et le sillon mammaire (rarement l’aisselle) ; tant en ce qui concerne le site où insérer les prothèses, c’est-à-dire devant ou derrière le muscle pectoral. Chez la grande majorité des patientes, je choisis le site rétro musculaire (« double plan ») : placer la prothèse derrière le muscle pectoral est obligatoire chez les femmes minces – évitant ainsi de voir et de sentir ses bords – mais il est aussi fortement recommandé chez les femmes moins minces, car le muscle – supportant la prothèse – réduit sa charge sur la glande mammaire et empêche ainsi la chute vers le bas – ptose – des seins. Un choix qui se révélera donc dans toute sa justesse à l’avenir.
Les anatomiques sont en forme de goutte, similaires à la forme du sein naturel et sont le choix idéal pour répondre à l’imperfection des seins tombants, améliorant la hauteur de la zone du mamelon en augmentant son volume et en soulevant le sein.
Les meilleures du moment sont certainement les prothèses ergonomiques ou dynamiques, dont Le Motiva que le chirurgien utilise activement et qui sont recouvertes d’une membrane bleue qui garantit une visibilité maximale des éventuelles imperfections de fabrication. La douceur, la texture et la capacité d’adaptation à la position du corps sont des facteurs d’excellence pour avoir une poitrine complètement naturelle mais avec la taille souhaitée.
La question qui nous est souvent posée est de savoir si les prothèses doivent un jour être remplacées : avec les prothèses modernes, il n’y a pas de date de péremption ! L’organisme réagit à la présence de prothèses en les isolant des tissus par la formation d’une fine capsule protectrice. La prothèse, si elle est bien placée au départ et si elle est de bonne qualité, ne casse pas et conserve sa forme. L’opération, qui dure environ 45 minutes, est réalisée par le chirurgien en hôpital de jour et sous sédation profonde, sans avoir à soumettre les patients à une anesthésie générale lourde, sans gêne ni douleur majeure dans la période postopératoire, et avec une récupération rapide de ses activités.
En fin de compte
Les prothèses anatomiques sont le bon choix pour résoudre la vidange du sein dans sa partie supérieure, ou le sein qui s’affaisse, précisément en raison de leur forme qui permet de stabiliser le sein, cependant les prothèses ergonomiques sont actuellement le meilleur choix tant pour le matériau avec lesquels ils sont fabriqués et pour le naturel du résultat, mais nous ne pouvons pas oublier la nécessité à la fin d’une mastoplastie d’utiliser les bons sous-vêtements post-opératoires.
Résolument semblable au vêtement de sport, le sous-vêtement post-opératoire ne peut s’y substituer car il est profondément différent dans la structure interne, sinon dans l’apparence et doit être équipé d’une bande ISB. Le chirurgien suggère de les acheter dans un établissement de santé, une pharmacie ou un magasin qui vend des dispositifs médicaux, afin de garantir une compression correcte qui facilite la guérison plus rapidement.